Le concept de Métis’danse© peut être résumé ainsi : “Explorez votre monde intérieur par le mouvement et la respiration en quête de votre essence ». Métis’danse© est une méthode de développement personnel qui se fait à travers des danses du monde, de la respiration et des techniques de yoga. Au-delà d’une addition de mouvements qui s’enchaînent, elle nous révèle des mouvements universels qui reflètent l’être entier. Voyageons ensemble au travers des énergies du Métis’danse© !
La danse africaine : ancrage, rythme et puissance
La danse africaine s’inscrit en bas de la colonne, à la racine. Elle permet de se connecter directement avec la terre et le sol. L’énergie circule dans le corps à partir du sol vers le haut du corps. L’Afrique est le berceau du monde. L’énergie de la terre se relie directement au bassin, par l’intermédiaire des genoux qui sont pliés et des chevilles qui « amortissent ». Le bassin joue un rôle primordial, il est à la source du mouvement. Les pieds du danseur jouent un rythme propre, ils percutent la terre. Terre, rythme et énergie sont directement reliés.
La danse orientale : sensualité, émotions et créativité
A l’origine, la danse orientale permet à la femme de préparer son corps pour mettre au monde son enfant, grâce à des mouvements d’ondulation qui vont assouplir son ventre. Cette danse se place symboliquement au niveau du bas-ventre. Danser avec son ventre, faire évoluer son nombril, c’est se relier directement à des parties très profondes de soi. On touche des émotions qui sont souvent inscrites depuis la tendre enfance. Cette danse permet de libérer ses émotions et ses peurs. On apprend ainsi à s’ouvrir sur sa propre intimité, à se sentir vivant et à laisser s’exprimer librement les sentiments. Le ventre nous relie à notre enfance, voire même à la naissance.
Cette danse nous aide à nous relier aux sens, à la sexualité, aux blessures liées à la sexualité. On se relie à notre puissance qui rayonne vers l’intérieur, notre pouvoir avec nous-même, notre leadership intérieur, notre discipline mais également à notre plaisir, à l’instant présent.
La Samba : énergie, confiance et action
Samba signifie dans un dialecte africain « nombril ». Cette danse symbolise l’énergie qui vient du ventre. C’est cette énergie qui nous rend fort et qui donne à la samba sa puissance et sa rapidité. C’est aussi cette énergie qui donne au groupe son unité. Le nombril fait référence à la valeur que l’on se donne, d’abord à soi-même, puis au sein d’un groupe. On aborde ainsi le thème de la confiance en soi et son rapport aux autres. Le moteur de cette danse est le défoulement collectif. Elle s’inscrit dans la dynamique du carnaval et du déplacement et nous invite à nous déplacer fièrement, avec joie et volonté.
La samba nous relie à notre pouvoir vers l’extérieur, notre confiance en nous, notre capacité à mettre en forme et à développer. Nous sommes dans la force de la joie, de la rébellion, du déplacement et du rythme.
Les danses latines : espace du coeur, amour et relation à l’autre
Les danse latines, salsa, bachata, cha cha, merengue, dans le concept Métis’danse, se placent au niveau de la cage thoracique et du cœur. On se situe donc dans la zone de l’affect et du lâcher prise. Comment trouver un équilibre pour que les deux partenaires soient en harmonie ? On danse avec l’autre, on guide l’autre, on se laisse guider par l’autre. On aborde deux espaces, le sien et celui de l’autre. Comment je me situe par rapport à l’autre ? Quelle est l’importance que je lui accorde dans mon espace ? Je ne chercher pas à maîtriser l’autre mais j’apprends à lui laisser une place. Le travail des danses à deux nous amène sur le chemin du détachement vis-à-vis de soi-même et vis-à-vis de l’autre.
Nous sommes dans l’espace de l’amour inconditionnel. Apprendre à s’aimer, aimer des parties de son corps et respirer l’amour.
Les danses urbaines : communication, expression et liberté
Les danses urbaines (jazz, hip-hop, dance hall, krump, reggaeton etc.) sont des danses d’expression qui nous permettent d’exprimer colère, révolte, envie de vivre, de libérer ce qui est caché à l’intérieur. Dans le concept Métis’danse, elles sont situées au niveau du cou, zone de la communication par excellence. Ce sont des danses pour partager, se défier. De plus, elles sont idéales pour apprendre à s’exprimer avec son corps et pour improviser. Le côté revendicatif et rebelle, largement proposé dans les paroles et rythmes de ces musiques, permet aussi de défouler et de faire « sortir de soi » toute l’énergie guerrière pour l’évacuer. En ce sens, les danses urbaines sont libératrices. C’est le cas également du modern- jazz qui contient un lexique émotionnel et culturel très large. L’improvisation permet également d’aller dans des zones d’inconfort et de mise à nu qui sont libératrices.
On ne cherche pas toujours à comprendre ce que l’on souhaite dire, ni à le faire comprendre, on l’exprime avec des gestes pour que les choses évoluent, elles bougent et permettent à chacun de se sentir plus libre. Nous sommes dans l’espace de la communication. Communiquer aux autres mais également communiquer avec soi-même, communiquer avec son corps.
Le flamenco : intuition, profondeur et vision
Le flamenco est la danse de l’intuition, celle qui permet de faire émerger les émotions les plus intimes et profondes. Dans le concept Métis’danse, elle est située au niveau du front, dans une zone qui symbolise la perspicacité et la visualisation, l’intuition et l’éveil de soi. Toutes les réponses sont en nous, il suffit à chacun de leur laisser la place et le temps d’émerger. L’intuition, par opposition au mental, ne se préoccupe pas de la pensée collective, elle est reliée aux émotions profondes inscrites dans nos corps, et nos mémoires corporelles, elle ne s’explique pas, elle s’écoute. Avec le flamenco, on va s’initier à se relier directement aux couches les plus profondes de soi-même.
Je suis dans l’espace de ma sagesse, dans l’espace de ma grandeur. Je suis connectée à mon intuition. C’est la baleine qui nage dans les abysses. Elle n’a pas besoin de voir, de contrôler, elle sait et elle suit son ressenti.
La danse indienne : communion, apaisement et sacré
Cette danse est placée au niveau de la zone de la fontanelle, lieu d’ouverture à l’univers, au non-jugement, elle nous connecte directement avec le sacré et notre propre spiritualité. La danse, tout comme le yoga, est une forme de méditation. L’objectif du mouvement est de connecter son moi profond et intime au moi qui s’inscrit dans un ensemble. Un ensemble qui ne s’arrête pas qu’à l’esprit mais à l’être dans sa globalité. Les exigences sont telles que le danseur va apprendre à s’oublier, oublier son ego et ses peurs. Le patrimoine culturel et musical de la danse indienne est idéal pour mettre en place cette approche. La danse et la méditation se mélangent.
On danse avec nos rêves, on se connecte à la part spirituelle à l’intérieure de nous et à notre imaginaire.
Vous avez lu une adaptation pour le blog du livre de danse-thérapie de Pascale Say-Giocanti, L’Unification de soi. Suivez-la au quotidien sur Instagram : @paralasalsa.
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